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Historique de l’association

Richard

Richard BAMPETA , président de l’association, a travaillé en collaboration avec l‘ORPER (Œuvre de Reclassement et de Protection des Enfants de la Rue), pendant 13 ans à Kinshasa. Il devient ensuite Superviseur Général de l’Oeuvre Sociale de la présidence baptisée « Maison de la Solidarité Congolaise ».

Les faits de guerre et l’assassinat du Président Désiré Kabilla ont raison de l’association et de l’action menée. Après un passage en Angola, Richard retourne à Kinshasa où il devient Commandant de compagnie (capitaine) dans le 5ème bataillon de la Police d’Intervention Rapide (P.I.R).

En 2001, il est arrêté et chassé de sa maison pour plusieurs raisons :
– son action auprès des enfants abandonnés,
– ses fiançailles avec une française de souche
– son appartenance à une ethnie lointaine de celle du nouveau régime.

Il va faire 9 mois de prison, où, ironie du sort, il retrouve les enfants dont il s’était occupé (devenus alors gardiens de prison!). Durant son incarcération, le directeur de l’établissement le nomme responsable du 6ème Pavillon où il est en charge de près de 300 prisonniers.

Un grand nombre d’enfants qu’il côtoyait en prison, souffraient de la faim. Face à ce fléau et après avoir beaucoup prié le Seigneur, Richard comprend sa vocation sociale plutôt qu’un emploi rémunérateur et décide de s’occuper des enfants. Il créé en 2004 « Jeunes au soleil » alors même qu’il était en prison. Relâché , il refuse sa nouvelle affectation et part à Brazzaville, où il obtient l’aide du Consul de France.

Il crée alors, en 2006, un centre d’accueil pour ces enfants en déshérence (dont le nombre est de 25.000 ce jour !). Ce centre permet aux jeunes garçons de faire de petits boulots plutôt que du vol à la tire et aux filles d’échapper à la prostitution qu’elles commencent dès 8 ans ! Cela permet aussi à ces jeunes d’échapper à la drogue, à la misère et à d’autres nombreux fléaux.

Richard comprend qu’il existe plusieurs approches pour s’occuper des jeunes :
–          répressive par l’action de la police (on connait l’échec du Brésil sur ce plan).
–          caritative par des actions d’ONG (méthode nécessitant de gros moyens financiers)
–          participative en sécurisant les enfants d’abord en leur donnant au minimum un petit déjeuner et un travail pour leur apprendre à être indépendant.

Ce procédé correspond aux enfants de la rue, qui est une catégorie difficile à gérer car basée sur le système clanique. En effet, ils sont plus faciles à réinsérer dans la société en les réintroduisant dans leur famille.

Jean-Pierre Malaure/PTM

Arrivés en France, Richard et Marie Ange débloquent 8.000 euros de leurs économies et chargent Gabriel TEISSIER d’une mission au Congo. Deux ans après, plusieurs familles de St Leu la Forêt deviennent sensibles à ce projet. L’une de ces dernières, Geneviève et Jean François FREMONT, organise un dîner avec une jeune fille française (Jeanne Thérèse PONS) qui est sensible à cette cause. Une semaine après son retour du Congo, où elle a soutenue pendant un an les populations pauvres, Jeanne Thérèse décède brusquement. Richard propose alors que la première Maison des Enfants de la Rue de Kinshasa porte le nom de celle qui a vécu les derniers mois de sa vie avec les plus démunis.

La réalisation de ce projet est rendu possible grâce à Valérie et Pierre Beauchais, qui ont su trouver le financement pour l’achat d’une maison, Pierre Charron, Thierry Robin, ainsi que le couple Delagranqe et d’autres amis qui se sont penchés sur les questions juridiques et d’organisation. Un conseil d’Administration est alors constitué. Actuellement, plusieurs personnes et associations se sont rassemblées pour aider les enfants de Kinshasa.

En 2007, les amis de Richard, proches du pouvoir et du président J.D Kibila, proposent d’assurer sa propre sécurité s’il décidait de revenir s’occuper des Enfants de la Rue à Kinshasa. La Fondation Lumumba et le REEJER (Réseau des Educateurs des Enfants et Jeunes de la Rue) se proposent de lui faire une invitation.

Face à toute la pauvreté et la misère dans le monde, Jeunes au Soleil doit agir avec efficacité en faveur des plus démunis, ceux qui dorment, vivent et demeurent abandonnés dans la rue sans tenir compte de leurs sexes, de leurs races ou de leurs religions. L’Association Jeunes au Soleil croit à la solidarité internationale et à l’amour du prochain. Les membres de l’association sont convaincus que le bonheur est possible pour tous, et invitent tout le monde à se mobiliser pour cette cause en vue de contribuer à la paix dans le monde et à participer aux actions sur la non-violence. L’humanité vivra une ère nouvelle.

Frappés par l’ampleur du phénomène Enfant de la Rue, plusieurs personnes se sont regroupées autour de l’association Jeunes au Soleil et tentent de réaliser des actes de charité au profit de ces enfants laissés pour compte.

Le programme de Jeunes au Soleil consiste en la mise en place des centres d’accueil pour protéger les plus petits du monde de la rue car cette dernière est plus déformatrice que formatrice. En effet, la drogue, le « racket » et la prostitution sont omniprésents. De nombreux enfants se font violer chaque nuit, quelques soient leurs âges et nombreux d’entre eux  se distribuent des maladies sexuellement transmissibles.

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