Eglise de St Leu la forêt
Eglise de St Leu la forêt

Bonjour à tous les amis et bienfaiteurs de Jeunes au Soleil

Notre dernière assemblée générale s’est tenue le 20 novembre 2015 au centre St Gilles,
Place St Jean Paul II à St Leu la forêt, derrière l’église.

Vous trouverez ci-après le rapport moral :

Rapport moral 2015

Après deux ans de travail intense sur le terrain, nous pouvons nous féliciter mutuellement pour les efforts des uns et des autres. En effet, trois points montrent combien JOS a évolué positivement.

  1. La Caritas Allemande a effectué une visite sur le terrain et a confirmé son souhait de pouvoir continuer à aider JOS pour la nourriture de trente enfants et soutenir les enquêtes. A cet effet un soutien financier vient d’être accordé à JOS/Kin pour douze mois à compter du 1er novembre 2015. Par ailleurs, un projet avec le REEJER est en étude pour un financement par l’Ambassade du Canada.

  1. Pour résoudre le problème de la promiscuité filles-garçons, JOS/Paris a mobilisé 80.000 euros (dont un emprunt de 40.000 euros) pour acquérir une nouvelle demeure au profit des filles. Cette nouvelle maison est baptisée « Arche », appellation qui rappelle tout simplement les différences inter-individuelles et la nouvelle vie que les filles sont invitées à vivre. C’est aussi un nouveau départ pour chacune d’elles.

  1. Une communauté religieuse dont le siège est en Italie voudrait prendre en charge le suivi psycho-socio-pédagogique des filles. Cette communauté est prête à envoyer ses religieuses pour s’occuper des filles comme éducatrices et a reçu l’aval du fondateur de JOS pour commencer son apostolat à titre expérimental.

La maison des filles « Arche » fait beaucoup parler de l’association. En effet, il y a plusieurs visites des personnes du quartier dont le curé de la paroisse et différentes organisations ecclésiales. Il y a aussi quelques petits dons en nature. Le groupe du renouveau charismatique de Don Bosco se propose de fêter Noël avec nos enfants.

Malgré ces bonnes nouvelles, deux situations restent préoccupantes à savoir un système à mettre en place pour gérer deux maisons sans pour autant augmenter la masse salariale et mobiliser d’avantage de dons pour tenir pendant quatre à cinq ans au moment où JOS vient de contracter un emprunt.

Pour ne pas doubler la masse salariale, il faut miser sur la collaboration avec la communauté religieuse pour l’encadrement des filles, quitte à donner un montant forfaitaire à la mère supérieure pour leurs interventions. Cela va permettre à l’association de pouvoir concentrer sa masse salariale sur la maison Jeanne-Thérèse avec deux services transversaux (les enquêtes et l’intendance).

Quant à la mobilisation des fonds, le président propose d’effectuer un voyage par an en Europe pour rencontrer personnellement différents donateurs. Une rencontre physique avec des personnes et différentes organisations dans de pareilles situations est importante. En même temps il est aussi précieux que les membres de Jos/Paris continuent de venir à Kinshasa.

Pour l’équipe éducative en général, il faut reprendre la formation de base car presque tous les anciens sont partis : l’une pour se marier, l’autre parce qu’il a trouvé un travail dans une ONG anglaise, un autre s’est fait renvoyer pour un comportement inacceptable à l’égard des enfants. Nous accompagnons l’intendant sur la gestion des stocks et toute l’équipe sur le fonctionnement d’une maison à caractère social.

Enfin, JOS souhaiterait augmenter ses efforts pour développer la prévention qui suppose un travail statistique et la prise en charge des enfants en situation à risque. La prévention est un axe important de notre action, avec un volet sur la sensibilisation des différents publics concernés au phénomène enfant sorcier, enfant abandonné ou enfant de la rue. Elle touche près de 80% des enfants de Kinshasa et nécessitera des efforts budgétaires plus importants.

Je ne saurais terminer ce rapport sans remercier l’équipe de JOS/Paris qui continue de se mobiliser pour cette cause que nous soutenons tous avec nos bonnes volontés et nos limites financières. Par ailleurs, compte-tenu de toutes les réalités évoquées ci-haut, la famille Bampeta pourra demander à Apprentis d’Auteuil (membre d’un consortium financeur du REEJER dont est membre JOS) de pouvoir renouveler les congés sans solde de Marie-Ange et Richard.

Richard Bampeta

Président